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Manifestation de l’ultra-gauche (la ZAD, «Zone à défendre») contre la police, à Nantes, le 28 avril 2018. FRED TANNEAU/AFP

DÉCRYPTAGE - Haineuse et violente, selon le ministère de l’Intérieur, l’association dénonce sa dissolution et porte l’affaire devant le Conseil d’État.

Le gouvernement l’accuse d’être une association antiflics et anticapitaliste ; elle proteste et crie à l’atteinte à la liberté d’opinion. Le Bloc lorrain, déclaré le 16 mars 2021 à la préfecture de Meurthe-et-Moselle, à Nancy, a été dissous en Conseil des ministres le 23 novembre sur proposition du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Dans le décret «portant dissolution», publié au Journal officiel le jour même, le ministre explique que l’association loi de 1901, «sous couvert d’un discours idéologique refusant toute forme d’autorité, légitime la violence dans les manifestations revendicatives, en faisant l’apologie des black blocs contre la police et en appelant à détruire le capitalisme».

Pour justifier sa décision, Gérald Darmanin s’appuie sur le fondement de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure, selon lequel «sont dissous toutes les associations ou groupements de fait qui provoquent à des manifestations ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou…

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