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Le nouveau secrétaire général du parti présidentiel, Stéphane Séjourné (ici, en compagnie d’Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, le 17 septembre), souhaite «bâtir le parti le plus décentralisé de la V
e République». XOSE BOUZAS/Hans Lucas via AFP

DÉCRYPTAGE - Le parti Renaissance prévoit de pré-investir des premiers chefs de file locaux dès 2023 pour éviter un nouvel échec.

L’objectif a été lancé depuis Paris, mais il est censé résonner dans toute la France. À peine investi à la tête de Renaissance, (ex-La République en marche, LREM), le 17 septembre au Carrousel du Louvre, le secrétaire général, Stéphane Séjourné, a promis d’«implanter» le nouveau parti présidentiel à l’échelon local.

Ses troupes sont prévenues: il veut bâtir le «parti le plus décentralisé de l’histoire de la Ve République». C’est un long chemin pour la formation fondée par Emmanuel Macron, souvent jugée «hors sol», qui doit la conduire jusqu’aux élections municipales et intercommunales de 2026. Et donner une assise locale à son futur candidat à la présidentielle, la Constitution empêchant le chef de l’État de se présenter pour un troisième mandat.

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Secoués par une sévère défaite aux municipales de 2020, les responsables macronistes entendent s’organiser rapidement. Première étape de cette «implantation» locale, des présidents de fédérations départementales - «assemblées départementales», selon…

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