Présidentielle.
Candidat à sa réélection, le président autrichien Alexander Van der Bellen devrait, selon les derniers sondages, remporter le scrutin du 9 octobre haut la main. Mais l’écologiste craint une démobilisation de son électorat, au profit du satirique Parti de la bière. À plus long terme, les sociaux-démocrates pourraient aussi en faire les frais.
“Chaque bulletin compte.” Ce message, l’équipe de campagne d’Alexander Van der Bellen ne cesse de le marteler à l’approche du premier tour de la présidentielle autrichienne, le 9 octobre.
Selon le journaliste autrichien Michael Völker, l’entourage de l’actuel président écologiste craint que les électeurs ne profitent des grandes chances de réélection du président – entre 51 et 58 % des intentions de vote, selon différents sondages menés au début d’octobre – pour “expérimenter”. “Et cette expérimentation s’appelle, par exemple, Dominik Wlazny, qui est avec Alexander Van der Bellen le seul des sept candidats à pouvoir être rangé clairement dans le camp de la gauche”, écrit-il dans le journal allemand Der Spiegel.
Le médecin et rockeur viennois Dominik Wlazny, connu sous le nom d’artiste Marco Pogo, est le chef de file et le fondateur d’un ovni politique : le Parti de la bière. Fondé en 2015, ce parti satirique avait déjà pris de l’ampleur lors des élections régionales de Vienne d
Marie Daoudal
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