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Ce vendredi, la discipline revient pour une nouvelle soirée à Paris. En plein essor, ce sport veut accueillir un public le plus large possible, allant de l'initiation dans les écoles à des ateliers dans des centres pénitentiaires.
Le chessboxing, c’est d’abord une drôle d’idée venue tout droit du cerveau et des coups de crayons d’Enki Bilal. En 1992, cet artiste français né à Belgrade imagine, dans sa bande dessinée Froid Équateur, la discipline ultime mêlant capacités cognitives et force physique. Il mélange alors les échecs au noble art de la boxe. Une nouvelle discipline est née !
C’est une dizaine d’années plus tard que ce sport imaginaire prend vie, sous l’impulsion de Iepe Rubingh, un artiste néerlandais. Les deux hommes se rencontrent et le premier combat de chessboxing se déroule en avril 2003. Près de 20 ans plus tard, ce sport continue à se développer dans le monde entier. En France, c’est Guillaume Salançon qui participe activement à la croissance de sa discipline. «L’objectif est de faire le plus d’IFC possibles pour qu’il y ait une vraie ligue. En parallèle de cela, on veut aussi développer la fédération et les clubs», explique le président de la Fédération française de chessboxing (FFC).
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