Au terme de trois jours d’ateliers et de conférences, le Congrès Mission s’achevait ce dimanche 2 octobre, à Paris. Pour sa 8e édition, l’événement, pensé comme un laboratoire au service de l’évangélisation, a attiré plusieurs milliers de participants, venus de toute la France.
Parmi eux, Patricia, 40 ans, a fait le déplacement depuis les Vosges avec son mari et son fils, pour découvrir des initiatives afin que les fidèles de sa paroisse se sentent davantage « acteurs que consommateurs ». Inspiré par l’un des ateliers, le couple espère, à son retour, mettre en place une tente d’accueil et d’écoute à côté de leur paroisse, à destination des croyants comme des non-croyants.
« Des clés pour construire l’Église de demain »
Dans les allées du village des initiatives, qui abritait plus d’une centaine de stands au sein de l’établissement privé Stanislas, Claire-Marie, 21 ans, étudiante dans la capitale, s’est réjouie de voir « le dynamisme de l’Église » à travers les témoignages, alors que la plupart des stands étaient investis et tenus par des jeunes.
De son côté, le père Nicolas Guillou, venu de Rennes seul pour « se ressourcer », a été touché par la messe d’ouverture de samedi matin, à Saint-Sulpice, lorsque les fidèles ont prié pour les prêtres, rassemblés dans l’allée centrale.
Il a également été marqué par la journée qui leur a été dédiée, vendredi, pendant laquelle ils se sont retrouvés à plus de 200, face au cardinal Jean-Marc Aveline. « Le Congrès Mission donne des clés pour construire l’Église de demain », a-t-il salué, soulignant la « vitalité joyeuse » de l’institution représentée lors de l’événement.
Isabelle, venue du diocèse de Metz, a toutefois regretté un « décalage » entre ce foisonnement d’initiatives et la réalité de certaines paroisses. « Les organisateurs du Congrès montrent l’exemple, mais comment pourraient-ils nous aider, là où nous en sommes ? », s’interroge-t-elle. L’année dernière, le Congrès avait été délocalisé dans neuf villes de France. Une formule qui sera reprise pour la prochaine édition, selon Arnaud Bouthéon, coorganisateur de l’événement. « Nous serons présents dans une dizaine de villes, pour que l’esprit missionnaire se diffuse à la réalité du terrain. »
