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Le Conseil d’État, saisi en référé-liberté, s’est prononcé mardi sur cette affaire. 38687511/pixarno - stock.adobe.com

La requête de la famille d’un homme de 44 ans plongé dans un coma profond a été rejetée.

Respect des directives anticipées ou acharnement thérapeutique, le Conseil d’État a tranché. Mardi, la plus haute juridiction administrative a rejeté la requête de la famille d’un patient dans le coma qui avait exprimé, dans des directives anticipées, le souhait d’être maintenu en vie à tout prix, même artificiellement.

La mère et les sœurs de cet homme de 44 ans ont tenté de faire valoir ce document, une lettre manuscrite adressée à son médecin en 2020, indiquant ses volontés médicales au cas où il ne serait plus en mesure de s’exprimer. En mai dernier, il a été hospitalisé dans le service de réanimation de l’hôpital de Valenciennes après avoir été écrasé par un camion qu’il était en train de réparer, et a plongé dans un coma profond. Les médecins ont jugé, après une période d’observation, que son état n’avait aucune chance de s’améliorer. Considérant qu’il s’agissait d’une obstination déraisonnable, l’équipe médicale a pris en juillet, après une procédure collégiale, la décision d’arrêter…

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