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Le Conseil d’État souhaite «une régulation puissante». 250982557/UlyssePixel - stock.adobe.com

Sécurisation des données, protection des mineurs… Les Sages du Palais-Royal demandent de redonner le contrôle à l’utilisateur.

Après l’adoption, par le Parlement européen, des textes Digital Market Act et Digital Services Act, censés ramener de l’ordre dans le «Far West» de l’internet, le Conseil d’État se penche sur la bonne façon d’encadrer les réseaux sociaux. Plus de quatre milliards d’individus y sont branchés, à raison de 145 minutes par personne et par jour en moyenne. Dans la bouche des juges de la cour suprême administrative, il s’agit de créer «une régulation puissante», à la hauteur des acteurs, notamment américains, qui dominent ce pan du numérique. «Dans une logique d’efficacité, il reviendra à la Commission européenne de réguler les plus grands opérateurs, tandis que les États membres le feront pour les plus modestes», précise le conseiller d’État Fabien Raynaud, qui a piloté cette mission. Autrement dit, l’Europe va devoir mettre en œuvre, à marche forcée, de nouveaux outils performants pour faire pièce aux Google, Twitter, Facebook mais aussi Amazon et les grands éditeurs de jeux vidéo. «Ce serait…

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