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Le crooner, le pianiste et l’homme de foi : la sélection musicale du « Monde Afrique » #130

Retour dans les années 1970 et 1980 avec le chanteur égyptien Abdel Halim Hafez, le pianiste sud-africain Lionel Pillay et le musicien nigérian Alhaji Waziri Oshomah.

Chaque mercredi, Le Monde Afrique vous présente trois nouveautés musicales issues ou inspirées du continent. Cette semaine, place aux rééditions avec un classique d’Abdel Halim Hafez, le jazz méconnu de Lionel Pillay et le highlife musulman d’Alhaji Waziri Oshomah.

« Mawood », d’Abdel Halim Hafez

Selon le label parisien Wewantsounds, qui le réédite en vinyle vendredi 2 décembre dans une version remastérisée, Mawood est « l’une des pierres angulaires de la musique égyptienne ». Paru en 1971, ce long morceau de près d’une heure, écrit par le compositeur Baligh Hamdi (avec Omar Khorshid à la guitare), est chanté par le crooner et acteur de comédies musicales Abdel Halim Hafez (1929-1977), surnommé « le rossignol brun » par les médias arabophones.

Icône populaire, il interpréta des centaines de chansons (dont une samplée par Jay-Z) avant de mourir prématurément de la bilharziose. Ses funérailles figurent parmi les plus marquantes que l’Egypte ait connues, après celles du président Gamal Abdel Nasser et de la chanteuse Oum Kalthoum.

« Deeper in Black », de Lionel Pillay

Paru en 1980, l’album Deeper in Black illustre bien la place, à la fois essentielle et discrète, de Lionel Pillay dans le jazz sud-africain. Sur le morceau éponyme, à la basse funky et aux envolées de saxophone omniprésentes, le pianiste s’efface derrière les autres musiciens. Mort en 2003 après avoir disparu de la scène musicale en raison de problèmes de santé mentale, il n’aura jamais accédé à la notoriété d’un Hugh Masekela, avec lequel il joua dans les années 1960.

Cet opus de cinq morceaux, qui sera réédité en vinyle et numérique par le label canadien We Are Busy Bodies en janvier, est inspiré d’un enregistrement de 1969 du trompettiste américain Blue Mitchell, Collision in Black, qui fit forte impression en Afrique du Sud.

« Omhona-Omhona », d’Alhaji Waziri Oshomah

« Nous avons besoin de tout le monde pour une société meilleure, car un arbre ne peut pas faire une forêt à lui seul », chante Alhaji Waziri Oshomah sur Omhona-Omhona. Cet appel à la tolérance et à l’unité figure parmi les sept morceaux, enregistrés dans les années 1970 et 1980, que le label new-yorkais Luaka Bop a réédités fin septembre dans une compilation intitulée The Muslim Highlife of Alhaji Waziri Oshomah (en vinyle, CD et numérique).

On y découvre l’univers empreint de foi et d’humanité de cet artiste nigérian qui créa une musique de danse et de dévotion fusionnant le folklore local, le highlife et la pop occidentale dans une région de l’Etat d’Edo (sud) connue pour sa cohabitation harmonieuse entre chrétiens et musulmans.

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Retrouvez tous les coups de cœur musicaux de la rédaction dans la playlist YouTube du Monde Afrique.

Fabien Mollon

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