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Séance de questions au gouvernement, le 26 juillet 2022, à l’Assemblée nationale. Ait Adjedjou Karim/Ait Adjedjou Karim/ABACA

Le sujet divise dans presque tous les camps.

«Le sujet va revenir sur la table plus vite que prévu, c’est évident…» Pour cette députée de la majorité, le débat sur la taxation des entreprises faisant des superprofits grâce à la hausse des prix de l’énergie va inexorablement s’inviter dans l’examen du budget, mi-octobre, à l’Assemblée nationale. «Il va y avoir des séries d’amendements et tout le monde va se déchirer, puisque personne n’est d’accord», anticipe-t-elle.

Un scénario déjà vécu il y a quelques semaines, lors de l’examen du projet de loi de finances rectificatives (PLFR), où la thématique avait déjà animé les discussions et divisé dans presque tous les camps. À l’Assemblée nationale puis au Sénat, deux amendements - socialiste au Palais Bourbon et centriste à la Chambre haute - avaient à l’époque été rejetés à une vingtaine de voix près. Au sein du gouvernement, début septembre, le débat n’était toujours pas évacué, plusieurs de ses membres faisant entendre des voix sensiblement différentes - la première ministre, Élisabeth…

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