France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Le drame des salariés dotés de visas H-1B, les robots recruteurs d’Amazon, les plus vieux embryons du monde et la saga des pièges à souris

On le sait déjà : après deux décennies de croissance sidérante, la Silicon Valley licencie à tour de bras pour se prémunir contre ses déveines commerciales à venir ou une possible fermeture des vannes du financement. Si des milliers d’ingénieurs soudainement remerciés peuvent espérer retrouver un job, certains d’entre eux, embauchés à l’étranger et transplantés aux États-Unis, se trouvent aujourd’hui dans des situations dramatiques. Ces trois dernières années, raconte Bloomberg, les fleurons de la tech comme Twitter, Lyft, Meta, Stripe ou Salesforce ont recruté 45 000 salariés étrangers dotés de visas spéciaux H-1B, qui dépendent totalement de leur emploi dans ces entreprises.

Virés par ces mêmes employeurs, ils ont deux mois pour retrouver un nouveau poste. En cas d’échec, probable vu le gel des embauches dans le secteur de la tech, ils n’auront d’autre choix que de retourner dans leur pays d’origine. Or nombre d’entre eux vivent depuis des années aux États-Unis avec leur famille, payent les traites d’une maison et n’ont que peu d’espoirs de trouver un emploi hors des États-Unis. Les déchus des visas professionnels découvrent soudainement les rigidités du système d’immigration américain. S’ils sont originaires de l’Inde, leurs chances d’obtenir le statut de résident, et donc la carte verte, sont nulles en raison de la répartition des quotas d’immigration. À raison de 10 000 titres de séjour accordés chaque année pour 500 000 postulants indiens présents sur le territoire, leur attente est estimée à… 192 ans. Elle ne dépasse pas un an pour les candidats européens. Parfois, leur ancie