L'aviation représente entre 2 et 3% des émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
L'aviation représente entre 2 et 3% des émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
L'aviation représente entre 2 et 3% des émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). STR / AFP

Cette aide de l'État participera aux efforts de la filière aéronautique pour développer de nouvelles technologies zéro émission de CO2.

L'État français va consacrer 435 millions d'euros à partir de 2023 à la décarbonation du secteur du transport aérien, a annoncé le ministre délégué aux Transports Clément Beaune vendredi à l'occasion d'une réunion des acteurs de la filière sur le site d'Airbus à Toulouse. «La décarbonation de l'aviation n'est pas une option, c'est une obligation», a déclaré le ministre dans un communiqué, s'engageant ainsi à «accompagner le secteur dans cette transition indispensable à son avenir». Parmi les projets qui seront financés par cette dotation: la production du premier avion bas carbone d'ici 2030.

Interrogé par l'AFP sur les projets à l'étude et la répartition de ce budget de près d'un demi-milliard d'euros, le ministère a répondu que «la programmation est en cours de définition avec la filière». Les acteurs de l'aéronautique planchent déjà sur des innovations technologiques pour réduire les émissions de CO2 des avions. Airbus, qui s'est engagé à ce que ses avions volent à 100% avec des carburants verts d'ici 2030, développe un avion à hydrogène. De son côté, Safran travaille sur des équipements électriques.

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L'aviation représente entre 2 et 3% des émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence de l'ONU. Bien qu'anémié par la pandémie, le trafic aérien mondial devrait, lui, atteindre 10 milliards de passagers en 2050, plus du double de son niveau de 2019. Soit autant d'émissions en plus si rien n'est fait. L'Association internationale du transport aérien (Iata), qui fédère la grande majorité des compagnies aériennes, ainsi que l'industrie aéronautique, se sont engagées à réduire à zéro les émissions nettes de CO2 d'ici 2050, en incluant des mécanismes controversés de compensations carbone.

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