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Le jour où le post-fascisme a pris le pouvoir en Italie

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Rome (Italie).– Les premières estimations à la « sortie des urnes » sont tombées à 23 heures, dès la fermeture des bureaux de vote. À cette heure-ci, dimanche soir, les rues de Rome étaient quasi désertes. Pour trouver un peu d’effervescence, il fallait rejoindre le sous-sol d’un grand hôtel de la capitale italienne où Fratelli d’Italia (FdI), le parti post-fasciste mené par Giorgia Meloni, avait convié la presse. C’est ici, dans une salle moquettée du sol aux murs, que les écrans de télévision ont annoncé la couleur dans une ambiance pour le moins studieuse.

Sans grande surprise, FdI est arrivé en tête des suffrages exprimés (22-26 %), devant le Parti démocrate (PD) conduit par Enrico Letta (17-21 %), le Mouvement Cinq Étoiles (M5S) de Giuseppe Conte (13,5-17,5 %), la Ligue de Matteo Salvini (8,5 %-12,5 %) et Italia Viva de Matteo Renzi (6,5-8,5 %). En ajoutant les voix obtenues par Forza Italia (FI) de Silvio Berlusconi, la coalition de droite obtiendrait ainsi entre 41 et 45 %. Elle emporterait 227 à 257 sièges à la chambre des députés, 111 à 131 sièges au Sénat.

Soirée électorale de Fratelli d’Italia à Rome, le 25 septembre 2022. © ES