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Le jour où le rock a cessé d’être destroy

Musique.

Les stars du rock ont toujours été associées à la drogue et à l’alcool. Mais la pandémie de Covid-19 et l’arrêt des tournées ont provoqué un déclic. Ceux qui voudraient rester sobres peuvent désormais trouver de l’aide.

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Photo Cole Bennetts/Getty Images.

Randy Blythe, le leader du groupe métal américain Lamb of God, se souvient de la première fois qu’il a joué sur scène sans avoir bu. C’était le 18 octobre 2010, alors que son groupe assurait la première partie de Metallica à Brisbane, en Australie :

“J’ai eu l’impression d’être jeté dans une fosse aux lions. Sur scène, devant 14 000 personnes, je me suis mis à pleurer sans pouvoir me contrôler. Heureusement que j’avais mes cheveux longs pour me couvrir le visage !”

L’abus de substances psychotropes et l’addiction peuvent toucher tout un chacun. Mais avec ses penchants pour l’hédonisme, le monde musical est un terrain dangereux pour ceux qui ont des problèmes d’alcool et de drogue. On voit de nombreuses vedettes sombrer dans la dépendance, sans parler de tous ceux qui travaillent pour elles en coulisses.

Mais aujourd’hui, après la pause forcée imposée par le Covid-19, les choses sont en train de bouger pour aider ceux qui en ont besoin.

Des ateliers à succès

Ainsi, Music Support, une organisation caritative britannique spécialisée dans la santé mentale et la toxicomanie dans le milieu musical, organise régulièrement des cours de formation sur les premiers soins en santé mentale. C’est une association de professionnels des tournées musicales, le Tour Production Group (TPG), qui a sollicité Music Support pendant la pandémie pour qu’ils organisent un cours sur l’abus de substances psychotropes.

Un atelier de quatre heures a été mis en place sur la dépendance et sur les solutions pour s’en sortir, dans le but d’aider les personnes travaillant dans le monde musical à comprendre ce qu’est une addiction et à leur donner suffisamment d’assurance pour aider les autres dans ce domaine. Face au vif succès rencontré, l’association a dû doubler la fréquence des stages proposés, laquelle est passée de mensuelle à bimensuelle.

“Si nous voulons continuer à être cette belle profession si créative, il faut qu’on commence par s’améliorer [dans la prise en charge des problèmes de santé mentale], car sinon nous allons perdre encore plus de monde”, estime Matt Thomas, le cofondateur de Music Support. Cet ancien professionnel de l’industrie musicale a lui-même souffert de problèmes d’addiction.

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L’indépendance et la qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Orienté au centre gauche, il se montre très critique vis-à-vis du gouvernement conservateur.
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