Commençons cet article par une devinette. Qu'avons-nous donc, nous tous en France qui pédalons, en commun ? Le sourire ? les mollets sculptés ? Les mollets rasés ? Des fesses en titane ? Le goût d'être dehors ? Cherchez encore... Selon nous, tous les cyclistes de France ont en commun d'avoir au moins un élément de leur panoplie qui vient de chez Décathlon (du démonte-pneu au vélo en passant par la chambre à air) et un livre de Claude Droussent, dans leur bibliothèque.
Oui Claude Droussent a été directeur des rédactions de L'Équipe de 2003 à 2008 (il y est entré en 1989), il est surtout l'auteur d'une vingtaine de livres sur le sujet du bicloune ou du cyclisme.
Une classification épurée
L'auteur fait le choix (pertinent) de proposer trois catégories de vélos. En fonction de là où ils sont pensés pour rouler. En ville, sur les chemins et sur les longues bandes d'asphalte. Libre ensuite aux propriétaires de ces vélos de les emmener un peu plus loin que les frontières définies. On trouve aussi intéressant le choix de l'auteur de ne pas faire de distinguo entre le vélo électrique et le vélo classique.
Une sélection éclectique et subjective
Éclectique ? Droussent nous propose tous les matériaux, titane, acier, aluminium, bambou, bois, carbone. Il nous propose des low riders, des fixies, des gravel, des vélos-cargos, quelques OVNI aussi. Comme ce vélo Avionics V1 ou ce Vicks.
L'Avionics V1. (D.R)
Le Vicks. (D.R)
Subjective ? Forcément, la sélection l'est. Rien qu'en France, on estime (selon les sources) entre 400 et 600 marques de vélos. À l'échelle mondiale, sans trop nous avancer, on peut affirmer que personne ne le sait précisément. Alors l'auteur choisit des vélos rares, uniques, des vélos restés à l'état d'exercice de style. Puis des vélos que l'on voit tous les jours dans les villes, les chemins ou les routes. De Moustache à Brompton en passant par Colnago ou Bianchi et BMC. Pour résumer, un recueil de beaux vélos glanés un peu partout dans le monde.
publié le 31 janvier 2023 à 11h23
