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Le lourd passif du policier inculpé pour la mort de George Floyd

Minneapolis.

En près de 20 ans de carrière, Derek Chauvin, l’officier qui a été filmé agenouillé sur le cou de Floyd, a fait l’objet de 17 plaintes sans que sa carrière soit jamais remise en cause. Malheureusement, son cas est loin d’être “inhabituel” dans la police américaine, observe le New York Times.

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PHOTO AFP/Darnella Frazier/Facebook

En près de 20 ans de service avec la police de Minneapolis, Derek Chauvin, l’officier inculpé d’homicide involontaire après la mort de George Floyd, a fait l’objet “d’au moins 17 plaintes pour faute professionnelle”, rapporte le New York Times. “Aucune n’a fait dérailler sa carrière.”

Au fil des ans, alors que “les commissions d’examen civiles se succédaient”, Derek Chauvin s’est “battu avec un homme avant de le blesser grièvement après avoir tiré deux coups de feu”, il a “utilisé un langage désobligeant et dégradant avec le public”, il a été cité “dans un procès pour brutalité”. Mais, selon le quotidien new-yorkais, les seules mesures disciplinaires dont il ait fait l’objet ont été “deux lettres de blâme”.

Ce n’est que lorsque Chauvin, 44 ans, a été filmé “agenouillé pendant près de neuf minutes ​sur le cou d’un homme noir”, George Floyd, que le policier, “qui est blanc”, a été “suspend

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Avec 1 600 journalistes, 35 bureaux à l’étranger, 130 prix Pulitzer et quelque 5 millions d’abonnés au total, The New York Times est de loin le premier quotidien du pays, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
C’est le journal de référence des États-Unis, dans la mesure où les télévisions ne considèrent qu’un sujet mérite une couverture nationale que si The New York Times l’a traité. Son édition dominicale (1,1 million d’exemplaires) est distribuée dans l’ensemble du pays – on y trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris le contrôle de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique plus de 3,7 millions d’abonnés en octobre 2019, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.

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