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Face aux groupes jihadistes du RVIM liés à Al-Qaïda et à l'EIGS aligné sur Daech, le Mali est désormais seul et Bamako ne peut plus compter sur le soutien des forces de Barkhane, qui ont retiré ses derniers soldats en augmentation. Lundi

Le Mali a maintenant un choix à faire. Face aux groupes jihadistes RVIM lié à Al-Qaïda et EIGS lié à Daech, Bamako ne pourra pas compter sur le soutien de l'armée de Barkhane, qui a retiré lundi sa dernière troupe. Le chef d'état-major de la Défense, le général Burkhardt, a rendu hommage aux soldats français qui ont combattu "sans pitié" et "souvent dans des conditions difficiles" contre ces groupes terroristes, qui contrôlaient "la moitié du territoire malien" en 2013. . menaçait de ruiner son état. Les mots soulignent l'ingratitude de Bamako et du gouvernement militaire au pouvoir. Le régime militaire a privilégié une alliance avec la Russie pour protéger son pouvoir au cours de l'année écoulée. Début août, le colonel Goyta a rencontré le président russe Vladimir Poutine. L'armée malienne n'a pas commenté le retrait français.

La guerre qu'ils doivent mener contre les djihadistes s'annonce violente. En juillet, des groupes liés à Al-Qaïda ont mené des actions coordonnées, dont une à Kati, aux portes du pouvoir à Bamako en défi au régime militaire. Ce week-end, ils ont revendiqué sur les réseaux sociaux les morts infligées aux mercenaires de Wagner. La milice, qui compte désormais 1 000 combattants dans le pays, soutient les opérations de l'armée malienne. Cependant, ceux-ci apportent de nombreuses pertes au grand public. Ces dérives fournissent aux groupes djihadistes de nombreux arguments de recrutement.

"Il est difficile de comprendre comment Fama et Wagner essaient d'empêcher la marée de monter", ont-ils déclaré plus tôt dans l'été à l'intérieur de l'état-major de l'armée. Des soldats français comme Cassandre ont annoncé que l'insécurité au Mali était inévitable. L'État islamique du Grand Sahara, affaibli après une "poussée" en 2020, aurait également "montré les premiers signes d'une renaissance". Début août, 42 soldats maliens ont été tués dans une attaque à Tesit provoquée par l'EIGS. Le bilan met en lumière le manque de préparation et la vulnérabilité de l'armée malienne.

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Figaro