Justice.
Après un faux départ en octobre, les audiences ont repris le 30 novembre avec la désignation du jury populaire. Ce 5 décembre, près de six ans après les attentats qui ont meurtri la capitale belge, le procès entre dans le vif du sujet.
La presse flamande en parle comme d’un “monsterproces”, un “procès monstre”. Et pour cause : le procès des attentats du 22 mars 2016, qui s’ouvre pour de bon ce 5 décembre, sera “le plus gros procès d’assises que le pays ait connu”, souligne le média public VRT.
Un fameux défi pour la justice belge, vu l’ampleur du processus et l’importance du traumatisme que représentent les attentats pour la population. C’est aussi un test pour le dispositif de la cour d’assises. Car, alors qu’en France, les actes de terrorisme se jugent depuis plus de trente ans devant un jury de magistrats professionnels, la justice belge s’appuiera sur un jury populaire, dont les membres ont été désignés le 30 novembre.
Et cela a des conséquences. Outre les nombreuses critiques portant sur la composition aléatoire du jury pour un procès hautement sensible, ce dispositif implique aussi de repousser la date du verdict, explique Knack, “car contrairement à un jury professionnel, les citoyens tirés au sort n’ont pas de connaissance préalable du dossier”, il faudra commencer par là. “Les victimes auront donc la p
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