Une «petite cinquantaine de produits du quotidien» sera proposée à prix coûtants dans les enseignes de grande distribution.
Alors que les discussions sont toujours en cours avec les acteurs de la grande distribution, la ministre en charge du Commerce a annoncé ce lundi matin la mise en place du panier anti-inflation «à partir du mois de mars [et] pour trois mois». Concrètement, une «petite cinquantaine» de produits du quotidien sera proposée à prix coûtants- contre une vingtaine énoncés il y a quinze jours - pour amortir les effets de l'inflation.
Parmi ces produits figureront de la viande, des produits laitiers, des références d'hygiène mais aussi «des produits frais et bios», a indiqué Olivia Grégoire sur Europe 1. Chaque enseigne choisira les références mises en avant, mais des équivalences devront être trouvées. Par exemple, si un groupe inclut une viande blanche, ses concurrents devront faire de même.
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La mise en place de ce panier anti-inflation passera par des engagements volontaires des enseignes et non par des dispositions législatives ou réglementaires. «Évidemment, les distributeurs n'ont pas attendu pour mettre en place des opérations coups de poing, et heureusement, mais ils le font de façon désordonnée et je leur propose une action collective», souligne la ministre en charge du Commerce, «mais il y a deux écueils à préserver, le droit à la concurrence et les fournisseurs».
Le 16 janvier dernier, Jacques Creyssel, de la Fédération du commerce et de la distribution a pourtant déclaré n'avoir «eu aucune proposition du gouvernement à ce stade, simplement un message nous demandant si nous étions prêts à assister à une réunion de travail sur le sujet». Et d'ajouter : «J'ai dit que nous étions d'accord pour travailler, sans dire que nous étions d'accord sur une proposition. À ce stade, nous n'avons pas de position sur une proposition que nous ne connaissons pas.»
