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« Le parti est trop lisse, trop propre » : le grand blues des militants LR

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Ligne politique défaillante, fonctionnement trop hiérarchique, divergences profondes, notamment sur la réforme des retraites… Les troupes du parti de droite sont en colère.

Par Édouard Roux
Eric Ciotti au campus des jeunes Republicains au Grenier Saint-Jean, a Angers (Maine-et-Loire), le 3 septembre 2022. A ses cotes, a la tribune : Alexandra Borchio Fontimp, Nadine Morano, Gilles Platret et Victor Bonnin.
Éric Ciotti au campus des jeunes Républicains au Grenier Saint-Jean, à Angers (Maine-et-Loire), le 3 septembre 2022. À ses côtés, à la tribune : Alexandra Borchio Fontimp, Nadine Morano, Gilles Platret  et Victor Bonnin. © Frédéric Pétry/Hans Lucas via AFP

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Voilà près de deux mois qu'Éric Ciotti a été élu à la tête des Républicains et pourtant, en interne, déjà, les critiques fusent : trop conservateur, pas assez à l'écoute, « soumis à Macron », « prêt à enterrer un corps pour Wauquiez », certains s'en donnent à cœur joie. Car si, dans ses discours, le président de la droite table sur l' « unité » et le « rassemblement », dans les faits, c'est une tout autre histoire. Pas d'accord sur la ligne du parti, sur son organisation, sur la réforme des retraites, le passé, le présent, l'avenir, Les Républicains se déchirent. Un air de déjà-vu ? Plus que cela, une habitude.

Pour le député du Rhône Alexandre Vincendet, c'est l'incompréhension : « L'échec originel, c'est que nous n'avons pas retenu les leçons de la présidentielle. Je ne comprends pas p...