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Le patriarche Kirill félicite Vladimir Poutine pour son anniversaire

« Dieu vous a placé au pouvoir » : le patriarche orthodoxe russe Kirill a félicité Vladimir Poutine, vendredi 7 octobre, pour son 70e anniversaire, marqué par une pluie d’éloges en Russie en dépit de l’isolement international russe et des revers en Ukraine.

Dans son message, Kirill a loué le président russe pour « la transformation de l’image de la Russie, le renforcement de sa souveraineté et de ses capacités défensives, la défense des intérêts nationaux ». « Dieu vous a placé au pouvoir pour que vous puissiez effectuer une mission d’une importance particulière et d’une grande responsabilité pour le sort du pays et de son peuple qui vous a été confié », a assuré le patriarche, âgé de 75 ans.

L’Église au service du pouvoir

Le chef du Patriarcat de Moscou a également souhaité à Vladimir Poutine, au pouvoir depuis plus de 22 ans, « des forces physiques et morales pour beaucoup d’années » et appelé à des prières pour sa santé à travers la Russie. « Vous avez acquis la réputation d’un leader national, loyal à sa Patrie et qui l’aime sincèrement et lui donne toutes ses forces », a souligné Kirill, avant de conclure : « Que vos forces ne s’épuisent pas et que l’aide de Dieu pour vous soit grande. »

Patriarche orthodoxe « de Moscou et de toute la Russie » depuis 2009, Kirill a mis son Église au service du pouvoir de Vladimir Poutine et l’avait déjà qualifié en 2012 de « miracle ». Les deux hommes partagent l’ambition d’une Russie conservatrice dominatrice, et le chef religieux russe soutient l’assaut contre l’Ukraine. Depuis le début de l’offensive russe, Kirill a régulièrement soutenu la guerre dans ses homélies.

Pas d’ennemi en Ukraine

Mercredi 21 septembre pourtant, à l’issue d’une divine liturgie au monastère de la Conception à Moscou, le patriarche Kirill avait lancé aux fidèles présents : « Il est très important que nous n’ayons pas le sentiment, dans nos cœurs, qu’il y a là-bas un ennemi », c’est-à-dire en Ukraine.

La phrase n’était pas passée inaperçue, le jour même où le président russe Vladimir Poutine gravissait une marche dans l’agression militaire en décrétant une « mobilisation partielle » des réservistes de ses armées.