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Le père Ivan Brient, nommé évêque auxiliaire de Rennes

Du Morbihan à l’Ille-et-Vilaine. Le père Ivan Brient reste en Bretagne. Vicaire général du diocèse de Vannes, il a été nommé par le pape François évêque auxiliaire de Rennes auprès de l’archevêque, Mgr Pierre d’Ornellas, vendredi 7 octobre. Le diocèse breton n’avait plus d’évêque auxiliaire depuis la nomination de Mgr Alexandre Joly à Troyes en décembre 2021.

Expérience au Burkina Faso

Âgé de 50 ans, le père Brient est né à Plougoumelen, entre Auray et Vannes, de parents enseignants, originaires du pays de Pontivy. Il se souvient d’une vocation qui a germé de manière très précoce puisque dès l’âge de trois ans, il répondait qu’il souhaitait devenir prêtre. Après le baccalauréat, il poursuit des études de chimie à Rennes puis fait le choix d’entrer au séminaire de Vannes.

Avant d’être ordonné prêtre en 2001, il connaît une expérience marquante, passant deux années en coopération au Burkina Faso. Il étudie ensuite la Bible à Rome puis à Jérusalem avant de revenir dans son diocèse en 2004. Il est nommé vicaire à Malestroit, au nord-est de Vannes, puis membre de l’équipe animatrice du séminaire de Rennes, durant sept ans, avant d’être nommé curé de Plœmeur, près de Lorient, puis de Pontivy. Des responsabilités diverses qui l’ont rendu sensible aux difficultés pour un prêtre qui change fréquemment de paroisse.

Breton pus jus

En 2017, Mgr Raymond Centène, son évêque, le nomme vicaire général pour accompagner la pastorale sur la partie ouest du diocèse, pour les pays de Lorient, Gourin, Le Faouët, Pontivy et Auray. Dans sa mission, il a particulièrement la charge d’accompagner les prêtres en responsabilité sur ce territoire et de les soutenir humainement, tout comme les laïcs en mission ecclésiale sur les questions pastorales.

Breton pus jus, Ivan Brient accorde une importance toute particulière à la question de la langue bretonne, qu’il parle très bien alors que ses parents n’étaient pas bretonnants. Pour lui, il ne fait aucun doute que la liturgie en breton offre la possibilité de toucher un public plus large. Comme il l’expliquait sur le site du diocèse de Vannes, « pour beaucoup, le breton est la langue du cœur, même s’ils ne la maîtrisent pas », or« on prie mieux avec ses tripes qu’avec sa tête ».

Il aimerait d’ailleurs que davantage de prêtres puissent parfois célébrer la messe en breton. Des intuitions qu’il pourra approfondir dans un autre diocèse breton, en s’adaptant au contexte de la métropole de Rennes et du département le plus peuplé de Bretagne avec plus d’un million d’habitants.