Transports.
À la mi-novembre, le Premier ministre socialiste António Costa a dévoilé un “plan ferroviaire national” pour développer les infrastructures du pays, passablement vétustes. Un plan qui n’aura d’intérêt, analyse la presse, que par ses liaisons avec l’Espagne, dont il faudra obtenir le consentement.
“Le Portugal va-t-il vraiment investir dans les trains ?” s’interroge, presque incrédule, Expresso cette semaine. L’abandon, depuis des décennies, du chemin de fer par le pays permet pour le moins d’en douter. Le 17 novembre, pourtant, le Premier ministre socialiste António Costa a présenté un “plan ferroviaire national”, le premier depuis la fin de la dictature, en 1974. “Grande vitesse, liaisons intercommunales et nouveau franchissement du Tage sont quelques-unes des propositions”, relève Expresso.
Approuvé par le gouvernement, ce plan fait désormais l’objet d’une consultation publique. Le chantier est immense, dans un pays où le train ne prend à son bord que 4,6 % des voyageurs et 13 % des marchandises. L’objectif est clair : réduire considérablement les vols intérieurs et le trafic automobile, conformément aux exigences de Bruxelles en matière d’urgence climatique, afin de transporter 20 % des voyageurs et 40 % des marchandises d’ici
Vincent Barros
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