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Oleg Orlov, l’un des responsables de l’association russe Memorial, lauréate cette année, est déterminé à continuer malgré les obstacles.
Par Anne Nivat, envoyée spéciale à Moscou
Temps de lecture : 5 min
Lana Estemirova, 28 ans, la fille de Natalia Estemirova, sordidement assassinée en 2009 en Tchétchénie parce qu'elle y dirigeait la branche locale de l'organisation russe de défense des droits de l'homme Memorial, était à Oslo vendredi 9 décembre pour la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix, en présence du roi de Norvège Harald V et d'un public trié sur le volet. Cette année, deux organisations de défense des droits de l'homme, l'une russe – Memorial –, l'autre ukrainienne – le Centre pour les libertés civiles –, ainsi qu'un opposant biélorusse emprisonné sans jugement depuis 2020 ont été mis à l'honneur.
L'opposant russe Oleg Orlov, 69 ans, membre de Memorial depuis sa création, à la fin des années 1980, a lui aussi fait le voyage. Pour rien au monde il n'aurait manqué cette cér...
