Le prix Nobel de médecine ouvre la saison des célèbres récompenses philanthropiques. Il a été remis lundi 3 octobre au paléogénéticien suédois Svante Pääbo pour ses travaux sur l’évolution humaine, notamment le séquençage du génome de l’homme de Neandertal et la fondation de la paléogénomique.
« En révélant les génétiques différences qui distinguent tous les humains vivants des homininés disparus, ses découvertes ont donné la base à l’exploration de ce qui fait de nous, humains, des êtres aussi uniques », a salué le jury.
Né en Suède en 1955, Svante Pääbo est l’un des fondateurs de la paléogénétique. Il est connu pour avoir apporté d’importantes contributions sur la génomique de l’évolution humaine en développant notamment l’analyse d’ADN présents dans des ossements de fossile d’hominiens remontant jusqu’à 50 000 ans. Il a par exemple réalisé en 2010 le séquençage du génome complet d’un spécimen de Neandertal.
Les travaux sur les sens récompensés l’année dernière
L’année dernière, le Nobel de médecine avait distingué deux Américains, David Julius et Ardem Patapoutian. Les travaux des deux hommes portaient sur les sens, et plus spécifiquement les récepteurs de température et de toucher au niveau du système nerveux. Des avancées qui avaient ouvert de nouvelles voies pour la prise en charge des douleurs chroniques.
En 2020, ce sont l’Anglais Michael Houghton et les Américains Harvey J. Alter et Charles M. Rice qui ont été récompensés pour leur rôle dans la découverte du virus responsable de l’hépatite C.
Mardi 4 octobre sera décerné le prix Nobel en physique, avant ceux en chimie, littérature, paix et économie.
