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La brigade du maintien de l’ordre, spécialisée dans la ­sécurisation des rassemblements et des défilés, était mobilisée lors de la manifestation contre la réforme des retraites, à Paris, le 19 janvier. AMAURY CORNU/Hans Lucas via AFP

RÉCIT - Fer de lance du dispositif de maintien de l’ordre dans la capitale, la Brav-M a été prise en étau à mesure que les manifestations contre les retraites ont dégénéré.

La France a connu des séquences de chaos et, selon une mécanique manifestement devenue inéluctable, ceux-là mêmes qui s’imposent comme l’un des ultimes remparts contre les casseurs écopent d’un nouveau procès en sorcellerie. Ce qui est vrai pour les gendarmes intervenus le week-end dernier à Sainte-Soline l’est tout autant pour les policiers qui ont essuyé la bourrasque à Paris. Fer de lance du dispositif de maintien de l’ordre dans la capitale, la brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M) a été prise en étau à mesure que les manifestations contre les retraites ont dégénéré. Pressée d’un côté de stopper sans délais l’avalanche d’exactions qui s’est abattue dans la capitale, pas moins de 240 incendies volontaires ayant été répertoriés pour la seule journée du 20 mars, cette unité spécialisée a été montrée du doigt, puis vouée aux gémonies, en raison de ses méthodes musclées d’intervention. Petit à petit, un récit mouillé d’acide s’est forgé: celui de la Brav-M «la maudite»

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