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Le récit des derniers jours du docteur Li Wenliang, le lanceur d’alerte de Wuhan

Covid-19.

Après une année d’enquête, le “New York Times” a réussi à retracer les trente-neuf derniers jours de la vie de l’ophtalmologue et lanceur d’alerte chinois. Dès la fin de décembre 2019, il avait mis en garde sur la circulation d’un dangereux virus à Wuhan.

Un portrait de Li Wenliang exposé à Hong Kong le 7 février 2020. Le médecin mort à Wuhan est le premier à avoir donné l’alerte sur l’épidémie due au nouveau coronavirus.
Un portrait de Li Wenliang exposé à Hong Kong le 7 février 2020. Le médecin mort à Wuhan est le premier à avoir donné l’alerte sur l’épidémie due au nouveau coronavirus. PHOTO Tyrone Siu/REUTERS

“Le docteur Li était largement considéré comme un héros en Chine.” Ainsi est présenté Li Wenliang par le New York Times dans un article et une longue enquête vidéo publiée le 6 octobre (voir ci-dessous). Le journal décrit le médecin chinois de 34 ans, ophtalmologue dans un hôpital de Wuhan, comme “l’une des premières personnes dans le monde à avoir alerté” sur le nouveau coronavirus, bien “avant que le Covid-19 n’ait un nom”.

Dès le début de l’année 2020, le virus se propage rapidement à Wuhan, rappelle le New York Times. Le 12 janvier, Li Wenliang est hospitalisé “en raison d’une fièvre, d’une infection pulmonaire et d’autres symptômes”. Trois jours plus tard, son état de santé se dégrade sérieusement et il est placé sous assistance respiratoire.

Dans les documents médicaux analysés par le quotidien new-yorkais, des médecins écrivent que Li “souffrait mentalement et qu’un état dépressif avait été diagnostiqué”. “Ce détail n’avait jamais été révélé”, relève l’enquête.

Quelques semaines avant son hospitalisation, Li Wenliang avait été convoqué par la police pour avoir signalé dans un groupe privé de la messagerie WeChat l’apparition d’un nouveau virus dans la ville. Par la suite, “il a écrit ‘une lettre d’excuses’ à la demande de son employeur, l’hôpital central de Wu

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