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Le reportage de fusillade de masse, nouveau genre journalistique aux États-Unis

Médias.

La multiplication des tueries de masse aux quatre coins des États-Unis fait que de plus en plus de journalistes américains sont habitués à couvrir de tels événements. Au point de développer un certain savoir-faire et au risque de perdre en sensibilité.

Le mémorial aux victimes de la tuerie du Club Q, qui a fait cinq morts et 25 blessés à Colorado Springs, dans le Colorado, dans la nuit du 19 au 20 novembre 2022.
Le mémorial aux victimes de la tuerie du Club Q, qui a fait cinq morts et 25 blessés à Colorado Springs, dans le Colorado, dans la nuit du 19 au 20 novembre 2022. PHOTO ISAIAH DOWNING/REUTERS

Tout comme les grands conflits du XXsiècle et le développement des médias de masse “ont donné naissance au reportage de guerre”, l’augmentation des tueries de masse aux États-Unis et le développement de l’information instantanée sur Internet sont en train de donner naissance “à un nouveau genre journalistique et à un nouveau métier : celui de reporter de fusillade de masse”, souligne The Washington Post.

Être “reporter de guerre” ou “reporter de tuerie de masse” exige le même type de compétences, poursuit le quotidien américain :

“Il faut savoir faire son métier au beau milieu de la violence et du chaos, recueillir à chaud le témoignage de victimes terrorisées et traumatisées, et documenter l’horreur en direct.”

La triste routine des massacres

Pour certains journalistes aux États-Unis, c’est même devenu une sorte de “routine de couvrir les fusillades de masse”, ce qui montre à quel point ce genre de massacres à répétition perpétrés par armes à feu sont devenus communs pour les Américains.

Comme le rappelle le quotidien de la capitale fédérale,

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