Une intervention le mardi 9 août a sauvé des cétacés captifs pendant plus d'une semaine. Pas sur la Seine. L'ampleur des moyens humains et financiers mobilisés a semé le doute chez certains scientifiques.
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Mardi 9 août vers 10 Quelques Quelques heures plus tard, plus de 80 personnes étaient mobilisées pour retirer les bélugas des écluses de Saint-Pierre-la-Garenne (Eure) sur la Seine, à 100 kilomètres de la capitale, et les transférer vers les mares salées de Ouistreham. Calvados. Vingt-quatre plongeurs se sont relayés pour attirer le cétacé avant qu'il ne soit finalement capturé à 4h00 .
" Malheureusement, malgré les mesures techniques et logistiques prises l'état des cétacés s'est détérioré pendant le voyage ", a expliqué dans un communiqué de la province du Calvados. `` Par conséquent, en collaboration avec les vétérinaires, la décision a été prise d'euthanasier .'' Un premier examen a été effectué et a constaté que la baleine blanche était âgée et" n'avait plus la mobilité de son système digestif ", précise une vétérinaire. Florence Olivet Courtois explique le service départemental d'incendie et de secours.
LIRE AUSSI :2 août , Watteport of Wool. L'animal s'est alors dangereusement rapproché de Paris et s'est retrouvé coincé dans l'écluse. Habitué aux eaux froides de l'océan Arctique, se trouver dans les eaux fraîches et chaudes de la Seine entrave chaque jour un peu les chances de survie d'un animal. D'autant plus que les vitamines administrées pour aiguiser son appétit n'avaient que peu d'effet. }"est également considéré comme préoccupant par les vétérinaires. La Normandie. L'option d'euthanasier le béluga a été abandonnée et il a été décidé de mener une opération de sauvetage en vain.
D'amples ressources financières et humaines
La récurrence d'incidents de cette nature soulève des questions. En mai, un épaulard a tenté de remonter la Seine pendant plusieurs jours avant de mourir, mais en 2018, un béluga a disparu après avoir passé trois mois dans l'estuaire de la Tamise en Angleterre. " Ces cas chez les animaux hors champ semblent être en augmentation, "déclare Stéphane Laer, directeur du Centre québécois de la santé de la faune. Le scientifique pense que``une augmentation des populations observées chez les baleines à bosse''peut avoir causé ce phénomène tout simplement. Une deuxième raison avancée par les experts est que" les habitats se dégradent de plus en plus, et ces comportements migratoires suggèrent que l'accès aux ressources est problématique ".
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