Le parti post-fasciste Fratelli d'Italia est arrivé en tête des législatives dimanche en Italie et sa cheffe devrait être la prochaine présidente du Conseil. L'extrême-droite française se réjouit.

Par Les Dernières Nouvelles d'Alsace -

Giorgia Meloni et Marine Le Pen sur un plateau de télévision en Italie en 2015. Photo Sipa/AGF/Alessandro SERRANO

Après la Suède, l'extrême droite a fait une nouvelle percée en Europe avec la victoire de Giorgia Meloni aux législatives de dimanche en Italie, où pour la première fois depuis 1945 un parti post-fasciste pourrait gouverner le pays. En restant dans l'opposition à tous les gouvernements qui se sont succédé depuis les législatives de 2018, Fratelli d'Italia (FdI) s'est imposé comme la principale alternative, passant de 4,3% à un quart des voix, selon les premières projections, devenant ainsi le premier parti de la péninsule.

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Un succès qui donne des ailes à l'extrême-droite française. « Comment ne pas regarder cette victoire comme la preuve que oui, arriver au pouvoir est possible ? », a réagi Eric Zemmour, le chef de fil de Reconquête!, en saluant sur Twitter la victoire de Giorgia Meloni.

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« Elle a su tenir bon, elle a su faire l’union », a renchéri Marion Méréchal, vice-présidente de Reconquête!, en qualifiant le succès de la coalition formée par Fratelli d'Italia, la Ligue de Matteo Salvini, et Forza Italia, le parti conservateur de Silvio Berlusconi, de « bonne nouvelle pour la défense de notre civilisation ».

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Au Rassemblement national, plus proche de l'autre parti eurosceptique d'extrême droite, la Ligue de Matteo Salvini, les réactions sont plus mesurées. Son président par intérim Jordan Bardella, sans citer Giorgia Meloni, a salué la « leçon d’humilité à l’Union européenne qui, par la voix de Mme Von Der Leyen, prétendait leur dicter leur vote ».

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Marine Le Pen a, elle, félicité Giorgia Meloni et Matteo Salvini pour « avoir résisté aux menaces d’une Union européenne anti-démocratique et arrogante en obtenant cette grande victoire ».

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A gauche de l'échiquier politique français, la députée La France Insoumise (LFI) Clémentine Autain, a déploré un résultat « tragique ».

« Les héritiers de Mussolini prennent le pouvoir en Italie. Les politiques néolibérales et la disparition de la gauche ont permis ça. Ici, nous avons tenu bon. Maintenant gagnons la course de vitesse face au RN. Ce soir, solidarité avec tous les progressistes italiens », a-t-elle réagi sur Twitter. 

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Ce séisme intervient deux semaines après celui qui, en Suède, a vu la victoire d'un bloc conservateur comprenant les Démocrates de Suède (SD), parti issu de la mouvance néonazie qui a réalisé une forte percée, devenant la première formation de droite du pays nordique.

L'avertissement d'Ursula von der Leyen

Dans ce qui a été (mal) perçu à Rome comme un avertissement sans frais, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait rappelé jeudi que l'UE disposait « d'instruments » pour sanctionner les États membres portant atteinte à l’état de droit et à ses valeurs communes.

Bêtes noire de Bruxelles, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et son homologue polonais Mateusz Morawiecki ont eux aussi adressé dès dimanche soir leurs « félicitations » à Mme Meloni.