“Le moins que l’on puisse dire, c’est que la cérémonie de dimanche soir n’aspirait pas à réinventer la roue des Grammys”, tranche Variety. Dans son compte rendu, le magazine spécialisé se désole du manque d’inventivité des Grammy Awards, tout comme d’un palmarès qui semble avoir été décidé au hasard pour cette 65e édition de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 5 février à Los Angeles.
“Quant aux lauréats, c’est beau, il y en a eu pour tout le monde… Alors certes, non, chacun n’est pas reparti avec sa médaille en chocolat, mais on dirait presque que c’est une tombola ou un tirage du loto qui a désigné les vainqueurs dans les principales catégories “, ironise Variety.
Plusieurs ratés
Tout en reconnaissant quelques petites améliorations par rapport aux années précédentes, le magazine se désole de voir que la 65e édition a loupé le coche sur de nombreux aspects.
Concernant le palmarès (détaillé dans son intégralité dans un autre article), le magazine estime que Beyoncé “a sauvé la fête avec son record époustouflant de victoires”. Mais il pointe encore le fait que “sur ses 32 victoires, elle n’a toujours pas obtenu le prix de l’album ou enregistrement de l’année”. L’album de l’année a été remporté par le Britannique Harry Styles, dont la performance sur scène d’As it was, “pour la énième fois” n’a pas marqué les esprits, moque Variety.
Car au-delà du palmarès, la plupart des performances des artistes sur scène “ont été tout à fait quelconques”.
Mais le magazine américain souligne que certaines performances sortent du lot, comme celle du Portoricain Bad Bunny en début de cérémonie.
Un hommage “épique”
Et une prestation en particulier a sauvé la cérémonie, dans un moment de télévision “épique”, note le magazine. La performance d’une dizaine de chanteurs pour le 50e anniversaire de la naissance du hip-hop durant quinze minutes a ébloui Variety. Parmi les artistes réunis sur la scène de Los Angeles pour cet hommage, figuraient des sommités : Queen Latifah, Busta Rhymes, Jay Z et bien d’autres.
“Une séquence comme celle-ci a pu compenser l’inexistence de la multitude de superstars contemporaines qui a caractérisé cette 65e retransmission annuelle. Une fois qu’on avait assisté à cet ultime hip hip hop hourra, la cérémonie ne ressemblait plus à un vaste gâchis, estime la revue.
