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Les attaques contre des aérodromes russes pourraient mener à l’escalade nucléaire

Vu de Russie.

Les attaques menées le 5 décembre par des drones contre des bases aériennes militaires russes sont considérées par Moscou comme le fait du “régime de Kiev”. Elles se distinguent des précédentes.

Une image satellite montre un bombardier en vol le 3 décembre 2022, au nord-est de la base aérienne d’Engels, à Saratov, en Russie, un site ciblé par une attaque au drone le 5 décembre 2022.
Une image satellite montre un bombardier en vol le 3 décembre 2022, au nord-est de la base aérienne d’Engels, à Saratov, en Russie, un site ciblé par une attaque au drone le 5 décembre 2022. Photo Maxar Technologies/Handout via REUTERS

Le 5 décembre au matin, des drones ont attaqué deux aérodromes militaires dans les régions russes de Riazan et Saratov, tuant trois soldats et faisant quatre blessés. Les dommages ont été “limités” grâce à l’action des systèmes de défense aérienne. Le ministère de la Défense russe a qualifié ces faits d’“attentats terroristes”, et estimé que le “régime de Kiev” avait tenté ainsi de “détruire les capacités de combat de l’aviation stratégique russe”, relate le site Gazeta.ru.

Le quotidien Nezavissimaïa Gazeta rappelle que les forces ukrainiennes ont déjà ciblé des bases aériennes russes : dans la région de Kalouga le 7 octobre, dans la région de Pskov le 30 octobre (information non officielle), en Crimée le 9 août (voir la carte ci-dessous).

Mais, estime le titre, l’attaque du 5 décembre est un “fait exceptionnel” : pre

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