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Un policier en faction à Fort-de-France (Martinique) en novembre 2021.
Un policier en faction à Fort-de-France (Martinique) en novembre 2021.
Un policier en faction à Fort-de-France (Martinique) en novembre 2021. AFP

INFO LE FIGARO - Les homicides et tentatives explosent en Martinique, Guadeloupe et Guyane française, sur fond de trafics de drogue endémiques et de circulation d'armes de tous calibres.

«Tu sais que je peux vendre de la drogue du lundi au lundi. Et si la vie est une garce, ce n'est rien de plus…» Le rappeur Titis, de son vrai nom Curtis Kaboul, ne chantera plus ses mélopées créoles. Il figure parmi les 22 morts par arme à feu recensés depuis le début l'année en Martinique. Lui a reçu, le 22 septembre dernier, une balle dans la gorge, au cours d'une soirée d'anniversaire à Sainte-Marie. Depuis, sans rapport établi avec cette affaire, un homme de Sainte-Lucie a été tué de trois balles dans le dos, au Lamentin, à l'occasion d'une autre soirée. La procureure de Fort-de-France, Clarisse Taron, ancienne présidente du syndicat de la magistrature (SM), déplore dans sa juridiction «un usage d'arme à feu tous les deux jours en moyenne, qu'il s'agisse de vol à main armée, de violences avec arme, de tentative d'homicide ou de meurtre». Et la Martinique n'est pas un cas isolé.

Alors que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, doit se rendre dès ce vendredi, en Guyane, puis en Martinique…

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