France
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La France n'a jamais connu une telle sécheresse. Celle-ci a atteint un tel niveau qu'aujourd'hui la quasi-totalité des métropoles françaises sont soumises à des restrictions d'eau et plus de 100 communes sont privées d'eau potable.

Face aux urgences, les communautés tentent de s'adapter du mieux qu'elles peuvent. Dans les Vosges, la maire PS de Gérardmer, Stacy Spaceman, a pris des mesures radicales début août. Le lac a été pompé pour fournir de l'eau aux habitants. Après des tests bactériologiques, l'eau a été déclarée propre à la consommation après avoir été traitée dans une station d'épuration et devrait désormais alimenter 80 % du réseau municipal. "C'est la première fois que la source est vide à ce moment", s'inquiète pour l'élu. Surtout depuis que le niveau du lac a commencé à baisser.

Le scénario est souvent le même ailleurs. La sécheresse vient en premier, puis des solutions sont recherchées pour faire face aux situations les plus urgentes. A Bar, où le forage est à sec, le débit des sources est si faible que le village de Seyyan doit s'approvisionner en eau par camion-citerne. La municipalité a récemmentenvoyé une lettre aux citoyens indiquant que "seule une répartition équilibrée de l'eau permettra de reporter voire d'éviter les coupures". Pour remédier à cette situation, le maire (sans étiquette) René Hugo a demandé aux électeurs de limiter la consommation d'eau à un maximum de 200 litres par personne et par jour de rizière. Avec l'arrivée des touristes en août, la commune craint des pénuries.

Le dessalement, une option dangereuse

Autre lieu, même menace. Sur l'île de Moreine (Finistère), le conseiller municipal Didier Delhalé a présenté l'option du dessalement comme seule alternative aux problèmes d'approvisionnement en eau. La nappe phréatique est déjà à son niveau le plus bas. ``La vie devient vite difficile sur une île sans eau potable'', explique lemaire. Après deux semaines en juillet, trois semaines d'affilée, cela s'est terminé et l'eau s'est épuisée.Cependant, certains experts estiment que cette alternative présente de sérieux risques, notamment pour la biodiversité. Le directeur général du département prévenait début août du danger de pénurie d'eau : « Si nous continuons à consommer de l'eau à ce rythme compte tenu des changements climatiques attendus, nous allons manquer d'eau d'ici 25 jours. » Conséquence : il est interdit aux particuliers de remplir les piscines d'eau, et il est interdit d'arroser les pelouses... des restrictions qui peuvent ne pas être suffisantes.

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