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Les enseignants ne veulent pas « travailler plus pour gagner plus »

À partir de la rentrée, sur la base du volontariat, les profs pourront en effet signé ce pacte qui prévoit des missions complémentaires rémunérées 1 250 euros brut par an pour une mission complémentaire et jusqu’à 3 750 euros brut par an pour trois missions complémentaires. Une mission représente 18 heures de travail. À savoir des remplacements ou encore du soutien scolaire. « Ce pacte ne résout rien et il est injurieux », dit Richard Gazeau de l’Unsa. « En effet, il dit que pour gagner plus, les enseignants doivent travailler plus alors que ça fait des années qu’on explique qu’on travaille trop et que nos conditions se dégradent. » Selon une enquête de la Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (DEPP), la moitié des enseignants travaillent en effet plus de 43 heures par semaine. Et Alain Héraud, du Snes FSU de rappeler que l’exécutif ne « prévoit rien sur le point d’indice, alors que c’est notre première demande. » Il dénonce « une augmentation du service » et une rémunération pas à la hauteur. Il ajoute : « ce pacte revient à s’asseoir sur son statut ». « Nous sommes fonctionnaires et remplissons une mission de service public quel que soit le gouvernement en place. Là on fait un pas de plus vers la contractualisation et on serait pieds et poings liés aux désidératas des gouvernements », dénonce sa collègue du SNUipp.

Tous appellent également à se mobiliser le 6 juin pour l’abrogation de la réforme des retraites.