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Les hommes qui donnent le prénom d'une ex à leur bébé, une tradition vieille comme le monde

Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Huff Post

La presse people en a fait ses choux gras pendant plusieurs jours. Adam Levine, le chanteur du groupe Maroon 5, vient de faire parler de lui pour une histoire d'infidélité qui aurait pu sembler ordinaire si sa maîtresse Sumner Stroh n'avait pas rendu publiques des captures d'écran de leurs SMS. Détail qui a fait couler beaucoup d'encre: dans l'un de leurs échanges, survenu après leur séparation, Levine explique à Stroh que sa femme Behati Prinsloo est enceinte de leur troisième enfant, qu'il lui propose de baptiser... Sumner («je suis TRÈS SÉRIEUX», ajoute-t-il).

On peut dire beaucoup de choses d'Adam Levine, mais en tout cas, souligne le Huff Post, que personne n'aille imaginer qu'il s'est montré innovant en imaginant donner à son bébé le prénom de l'une de ses ex. La chose serait apparemment monnaie courante. Après que l'affaire a éclaté, de nombreuses femmes ont expliqué sur Twitter avoir été prénommées en «hommage» à une ancienne conquête ou à un ancien crush de leur père.

Sur Instagram, l'influenceuse Dana Omari, qui a contribué à révéler l'«affaire» Adam Levine, a reçu de nombreux messages à ce sujet, qu'elle compile dans ses stories. «Ma mère et sa sœur ont été nommées comme les maîtresses de mon grand-père», peut-on y lire. «J'ai été nommée comme une postière que mon grand-père trouvait extrêmement jolie. On m'a littéralement nommée comme sa potentielle maîtresse», écrit une autre utilisatrice.

La plupart du temps, ce processus a lieu à l'insu de la mère, ce qui n'empêche pas les pères, tôt ou tard, de révéler ce petit secret à leurs filles, comme s'il fallait finalement se vanter d'avoir accompli ce genre d'exploit.

Deux victimes en un prénom

Les histoires consignées par le Huff Post sont diverses et variées; certaines se soldent par la découverte tardive par des femmes de l'origine du prénom qui leur a été donné –ou qu'elles ont donné à leurs filles devant l'insistance de leurs maris. En un prénom, ce sont donc deux générations de femmes qui sont touchées: celles qui le reçoivent, mais aussi celles qui acceptent de le donner à leur enfant sans avoir conscience une seule seconde de ce qu'elles lui transmettent.

L'article se clôt sur une anecdote, racontée par une trentenaire. Son petit ami du lycée s'était fait tatouer son prénom, ce qu'il ne manqua pas de lui rappeler le jour où elle décida de rompre avec lui: «Qu'est-ce que je vais dire aux gens de ce prénom tatoué sur ma peau?» Elle aurait pu simplement rétorquer qu'il ne faut pas se faire tatouer n'importe quoi, mais sa réponse fut finalement la suivante: «Dis que c'est le prénom de ta grand-mère décédée.»

Quelques années après la rupture, la jeune femme reçut des nouvelles de son ancien petit ami. Il lui apprit qu'il était en couple, que sa nouvelle compagne était enceinte, et que cette dernière proposait... de donner au bébé le prénom figurant sur son tatouage, en hommage à sa regrettée grand-mère. L'histoire ne dit pas si le futur père a accepté. On espère qu'il a au moins eu la décence de décliner cette proposition si émouvante en surface, mais si malaisante étant donné le contexte.