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Taïpei vient d’élire un maire issu du principal parti d’opposition, le Kuomintang, qui, à l’inverse du parti au pouvoir, le DPP, défend des relations plus proches avec la Chine voisine. adobe stock

REPORTAGE - À Formose, certains veulent croire que la fronde chinoise contre les mesures drastiques de la politique zéro-Covid est inédite depuis la révolution de Tiananmen, en 1989.

À Taipei

Il n’est pas fréquent d’entendre l’Internationale chantée au sein des mouvements sociaux de la capitale taïwanaise. Plutôt qu’un message politique, sur une île où l’idéologie communiste n’a jamais pris, on peut y voir une marque de soutien au peuple chinois. Dimanche 27 novembre, alors que des groupes de citoyens en colère entraient en éruption dans toute la Chine, une centaine de Taïwanais réunis sur la place la Liberté, à Taïpei, ont voulu signifier leur solidarité aux manifestants de l’autre côté du détroit.

Le rassemblement, annoncé seulement en milieu d’après-midi, n’a pas attiré les foules, mais il était fort en symboles. Certains messages en caractères chinois simplifiés, typiques du continent (Taïwan et Hongkong maintiennent le système traditionnel), étaient dispersés autour d’une pancarte en hommage aux victimes de l’incendie d’Urumqi.

«Je veux manger, je ne veux pas de tests Covid!», «Donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort!», «Aux armes, citoyens!»... On écrit et on…

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Le Figaro

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