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Les nationalistes flamands envisagent une réforme “extralégale” de la Belgique

Verbatim.

Les Flamands votent à droite, les Wallons à gauche : comme il le répète depuis vingt ans, le président de la N-VA estime que la Belgique ne fonctionne pas et doit se scinder. Pour cela il est prêt, après les élections de 2024, à sortir du cadre du “légalisme”.

Bart De Wever lors de la réception de nouvel an de son parti, l’Alliance néoflamande (N-VA) à Malines, le 14 janvier 2023.
Bart De Wever lors de la réception de nouvel an de son parti, l’Alliance néoflamande (N-VA) à Malines, le 14 janvier 2023. Photo Nicolas Maeterlinck / Belga via AFP

Quand Bart De Wever parle de “réformer” le pays, c’est avant tout de sa structure institutionnelle qu’il s’agit. La Belgique est un État fédéral, dont nombre de compétences (comme l’enseignement, l’emploi, l’agriculture) sont gérées par les régions et communautés.

Mais pour le patron de la N-VA, le parti indépendantiste flamand, ce n’est pas assez : il faut vider l’État fédéral de sa substance et confier toutes les compétences à la Flandre et à la Wallonie. Pour aboutir la fin de la Belgique ou, du moins, à ce qu’il décrit comme un modèle confédéral où ces régions constitueraient deux États indépendants.

Détricotage

Et cette question détermine largement la politique belge depuis une quinzaine d’années. Le paysage politique étant très morcelé et le système électoral proportionnel, les gouvernements belges sont toujours des coalitions de plusieurs partis. Or avec la montée en puissance de la N-VA en Flandre, il est devenu difficile pour les partis qui ne veulent pas détricoter la Belgique de

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