La nouvelle bataille d'"Artpolis"

Ils ont dit : " dans le monde dangereux de la drogue . Mais leurs " clients " sont tout aussi peu scrupuleux. Policiers et gendarmes de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), spécialisé dans les enquêtes sur les faux et vols d'objets d'art et d'antiquités, se sont mobilisés du Louvre Abu Dhabi au château de Fontainebleau, entre autres. , du port de Barcelone en Espagne au Musée des Beaux-Arts de Nice, de l'Europe du Nord à l'Asie, en suivant le chemin du Moyen-Orient.

Il y a environ 30 policiers et gendarmes en nombre égal sous les ordres du colonel Hubert Percy du Sel (tout juste nommé début août) et de son lieutenant Jean-Luc. Boyer travaille dans les locaux de la Direction générale centrale de justice et police à Nanterre. Objectif  : Protéger le marché des arts du commerce illégal, considéré comme le troisième commerce mondial après la drogue et les armes. Un trafic qui enrichit non seulement les pelotons vêtus de costumes confectionnés dans les meilleurs textiles, mais aussi les terroristes de l'organisation État islamique (EI), dont l'une des sources de financement est la vente de fragments archéologiques pillés sur des sites antiques.

Affaire Jaume Bago Du nom de cet art catalan de 34 ans concessionnaire de Barcelone, un passionné de Porsche Cayenne, comme preuve de Il est inculpé par la justice espagnole depuis 2018. Il est soupçonné d'avoir acheté des antiquités de valeur dans des ruines pillées par des combattants de l'EI en Libye. Ce pillage, destiné à financer le terrorisme, a connu une croissance alarmante au cours des 15 dernières années. En 2015, au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, le président de la République de l'époque, François Hollande, a même proclamé à la tribune de l'UNESCO quela France a fait de la lutte contre le le trafic de biens culturels est une priorité. Nous avons lancé une enquête sur les réseaux internationaux de nettoyage et de distribution. "

" Les criminels organisés "

Selon pour cet officier de police professionnel, ce trafic - le vol du patrimoine - est une agitation politique. Le processus de capture peut être simple. Premièrement, les familles pauvres perdent leur gagne-pain. Le territoire dans lequel elle vit recèle de richesses archéologiques. Elle les saisit et les revend au premier courtier qui est en contact avec les courtiers supérieurs. Il connaît d'autres intermédiaires qui ont accès à des réseaux internationaux de trafiquants. Ils ont le savoir et les moyens de commercialiser ces oeuvres sur le marché mondial en les garnissant de fausses factures, de faux documents muséaux et douaniers, de faux devis...

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