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Les forces de l’ordre sont confrontées à de nouvelles formes de radicalité comme des coup d’éclats de groupes de désobéissance civile (ici, une militante de Dernière rénovation interrompt un match de Roland-Garros en juin 2022). THOMAS SAMSON/AFP

DÉCRYPTAGE - Les agents guettent le moindre signal «précoce», susceptible de mettre le feu aux poudres, de ces groupes organisés autour de la «contestation environnementale».

Faute d’avoir réussi à phagocyter la fronde des antivax née avec la pandémie, où ils ont été évincés des cortèges, pas plus que les «convois de la liberté» qui ont échoué aux portes de Paris en février dernier, les activistes ne désarment pas. Autant qu’hier, ils rêvent de sévir tous azimuts. Soucieux de détecter les menaces très en amont, le Service central du renseignement territorial (SCRT), qui a dépassé la barre des 3000 agents, laboure avec méthode le champ de ce que les experts nomment les «nouvelles radicalités».

Dans leur scope, se trouvent désormais des groupes organisés autour de la «contestation environnementale». Parmi eux figure en bonne place le mouvement «écoguerrier» les Soulèvements de la terre. Pilotée par deux anciens activistes de Notre-Dame-des-Landes, cette structure - au sein de laquelle se retrouve une nébuleuse «anarcho-autonome d’ultra-gauche» - s’était distinguée, dès novembre 2021, en sabotant des engins et en lacérant des bâches agricoles. Objectif? S’opposer…

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