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Les paris sportifs ont toujours la cote

Les paris sportifs ont toujours la cote

Illustration CL

publié le 2 décembre 2022 à 19h22.

La Coupe du monde 2022 pourrait générer jusqu’à 501 M€ de paris en ligne.

Les parieurs n’ont pas mordu aux appels au boycott. Au contraire. Selon une étude du comparateur de produits financiers Hellosafe basée sur les rapports de l’Autorité nationale des jeux et...

Les parieurs n’ont pas mordu aux appels au boycott. Au contraire. Selon une étude du comparateur de produits financiers Hellosafe basée sur les rapports de l’Autorité nationale des jeux et de la Française des Jeux, la Coupe du monde pourrait générer jusqu’à 501,7 M€ de paris sportifs en ligne. Elle s’annonce comme la plus lucrative de l’histoire des paris en ligne. Dans l’hypothèse où la France perdrait son huitième de finale, dimanche 4 décembre, les gains s’élèveraient à 455,2 M€. Plus que les 381 M€ du mondial 2018, pourtant synonyme de deuxième étoile sur le maillot bleu. » La Coupe du monde pourrait représenter à elle seule 12 % du total des mises sur le football en 2022 en France », observent les analystes.

Dans les bureaux de tabac de Charente, le frémissement se concrétise. « Il y a beaucoup plus de monde le matin et le soir. L’après-midi ils regardent les matchs, note Émeline Tornier, vendeuse au Delta, rue de Basseau à Angoulême. Ils parient plus gros aussi, on doit faire 1 000 € par jour. » Sa collègue Kelly Cocard la reprend : « on doit être proche des 5 000 €. » Les buralistes découvrent de nouveaux clients. « Certains ne parient jamais sauf pour la Coupe du monde. » Comme Nico. Lui est bien placé pour observer le phénomène, il est salarié du bar-tabac le Saint Claude, rue de Saintes, et il « ne joue que pendant la Coupe du monde. Certains ne misent que quand c’est la France qui joue. » Ici, on note « un peu plus de clients que d’habitude. Mais on n’est pas un gros stand de tir », estime Philippe Lopez, le patron.

Dans un autre bureau de tabac, le sentiment est partagé. « Sur une grosse journée de la Coupe du monde, on ne fait pas plus que sur une grosse soirée Ligue des champions, jauge un salarié. La différence c’est que là il y a de gros matchs tous les jours » En revanche, il ne perçoit pas de hausse dans les montants mis en jeu par chaque joueur.