Réservé aux abonnés

Propriété du groupe Nestlé, l’usine Buitoni de Caudry (Nord), le 6 mars 2023. Sami Belloumi/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

GRAND RÉCIT - La direction de Nestlé annonce ce jeudi son choix pour l’avenir du site de Caudry (Nord), au cœur de l’affaire des pizzas surgelées Fraîch’Up depuis un an. Ses 113 salariés redoutent une fermeture. Retour sur une déroute sanitaire et judiciaire.

La douche froide. Le 2 mars, les 113 salariés de l’usine Buitoni de Caudry (Nord) apprennent que la production, qu’ils ont reprise en décembre après des mois d’interruption, va de nouveau s’arrêter. Malgré les efforts de Nestlé, propriétaire du site, l’activité reste affaiblie par l’affaire des pizzas de la gamme Fraîch’Up, qui ont contaminé 56 personnes début 2022, et causé la mort de deux enfants

Le plan présenté par le géant suisse de l’agroalimentaire laissait espérer que les pizzas Buitoni puissent renaître après le scandale sanitaire qui a fait plonger leurs ventes. Las. Malgré les investissements pour soutenir la marque, les commandes des distributeurs n’atteignaient pas, début mars, 15 % des volumes attendus. Soit moins de 450 tonnes sur les 3500 tonnes inscrites dans le budget.

Ce jeudi matin, les salariés se préparent donc à une autre douche froide. Ils seront fixés sur la solution envisagée par Nestlé pour leur usine. Les pouvoirs publics ont fait pression sur le groupe de Vevey…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.

La rédaction vous conseille