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"Vendre les droits": les crèches embauchent du personnel non qualifié pour combler les pénuries de personnel

«Les qualifications bradées»: les crèches vont embaucher du personnel non diplômé pour pallier la pénurie de personnel
Près de la moitié des 17 000 écoles maternelles manquent de personnel.

Photo illustrée AFP

Publié le 11 août 2022 à 10h46

Pénurie majeure de personnel, les crèches vont bientôt pouvoir recruter plus facilement des salariés non qualifiés. Une détente dont certains professionnels s'inquiètent.

Un récent arrêté ministériel , entré en vigueur le 31 août, précise que les installations bénéficiant de dérogations " à titre exceptionnel " sont formalisées et harmonisées. Le niveau de qualification requis pour les adultes s'occupant d'enfants de moins de 3 ans. Ces cas particuliers s'appliquent à " contexte local manquant ". Les employeurs peuvent embaucher des candidats non qualifiés s'ils peuvent prouver qu'ils ont cherché en vain des employés qualifiés pendant au moins trois semaines. } Surtout avec l'enfant '', ou simplement sa `` motivation ''. Pour autant, cela ne signifie pas que les métiers de la petite enfance ne nécessitent pas " de compétences spécifiques ", assure le ministère des Solidarités, qui maintient ce dossier en hausse.

`` brader '' les qualifications des salariés déjà embauchés 

Cependant, la Société Nationale des Professionnels de l'Enfance (SNPPE ) Pour nous, le risque est bien " de vendre " les droits des salariés déjà placés, et que des mesures exceptionnelles Puis ça devient définitif ”. « La nation est contente d'organiser la pénuriesoupire Cyril Godfreyd, le secrétaire général du syndicat. Certains cadres, vont profiter de ce mandat pour maintenir la crèche ouvert à tout prix, mais quel niveau de service est couvert ensuite  »  »

Professionnels déjà en sous-effectif cherchant à se former

Selon les chiffres publiés en juillet par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), près de la moitié des 17 000 garderies sont en sous-effectif  : plus de 9 500 emplacements sur 471 000 sont " fermés ou vacant en raison de difficultés de recrutement ". Face à cette pénurie " sans précédent ", l'idée était de créer " de nouveaux cas particuliers " plutôt que "  }Sécuriser les exceptions qui existent depuis des années , ajouter quelques `` verrous '' met l'accent sur la province. Le recrutement en dehors du Diplôme n'est possible que " dans les cas de absolument nécessaire" et concerne au plus 15  % de l'effectif.

``La loi ne règle pas vraiment le problème ''

Entre autres choses, la nouvelle réglementation oblige les employés novices à `` s'intégrer Suivez 120 heures de et bénéficiez jusqu'à un an de formation certifiante. " Je vais embaucher un professionnel déjà en sous-effectif pour former ", s'agace Emily Philippe, éducatrice de jeunes enfants et porte-parole du collectif. " No Babies in Lockers " se mobilisent depuis plusieurs années pour réclamer des moyens supplémentaires et de meilleurs taux d'encadrement dans les établissements.

En parallèle, les employeurs En marge, la Fédération des Entreprises d'Accueil de France (FFEC) salue le " clarification ", selon laquelle la , jusqu'ici très vague et sectorielle, a mis fin à une situation caractérisée par de fortes disparités dans les exonérations accordées. En mettant l'accent sur la formation des nouveaux salariés non qualifiés, la nouvelle réglementation " va renforcer la qualité des accueils ", estime Elsa Hervy, déléguée générale de la FFEC. Je suis là. Cependant, " l'Ordonnance ne résout pas vraiment le problème fondamental ", à savoir la difficulté de trouver du personnel. D'autant plus que 40   % des salariés qui doivent toujours être dûment qualifiés n'ont aucune exception en cause : éducatrices, assistantes maternelles, éducatrices de jeunes enfants, etc.

Le problème ne peut que s'aggraver , car 20 000 retraités devront être remplacés d'ici cinq ans, ajoute Elsa Hervy. Et la première ministre Elizabeth Born veut créer 200 000 emplacements supplémentaires. Cela signifie 70 000 emplois supplémentaires.

Les syndicats et les employeurs conviennent que les salaires doivent être augmentés pour y parvenir, mais cela nécessitera inévitablement un financement public. La question sera reprise prochainement et est garantie par le Ministère des Solidarités : le ministre Jean-Christophe Combes a déclaré : " seront les experts à la rentrée. " pour le réveiller, selon son entourage.