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Les Québécois accusent la représentante anti-islamophobie de leur “casser du sucre” sur le dos

Canada.

La nomination par Ottawa d’une militante des droits de l’homme comme première représentante spéciale chargée de la lutte contre l’islamophobie provoque une tempête politique au Canada. Si certains défendent Amira Elghawaby, d’autres, dont le gouvernement québécois, l’accusent de “mépris” et demandent son départ.

Un manifestant avec une pancarte “Islam = paix”. En réaction aux attentats terroristes survenus en France, à Conflans-Sainte-Honorine et à Nice, les musulmans de Montréal manifestent contre le risque d’amalgame et contre l’islamophobie. Le 31 octobre 2020, à Montréal, au Canada.
Un manifestant avec une pancarte “Islam = paix”. En réaction aux attentats terroristes survenus en France, à Conflans-Sainte-Honorine et à Nice, les musulmans de Montréal manifestent contre le risque d’amalgame et contre l’islamophobie. Le 31 octobre 2020, à Montréal, au Canada. DAVID HIMBERT/Hans Lucas via AFP

La décision du gouvernement de Justin Trudeau, annoncée le 26 janvier, de nommer Amira Elghawaby comme première représentante spéciale chargée de la lutte contre l’islamophobie au Canada, provoque une onde de choc dans le pays.

Au cœur de la controverse : les déclarations passées de cette ancienne journaliste canadienne sur les Québécois. Dans une lettre publiée le 11 juillet 2019 dans l’Ottawa Citizen à propos de la loi québécoise interdisant aux employés de l’État et aux enseignants en poste de porter des signes religieux, Amira Elghawaby écrivait : “Malheureusement, la majorité des Québécois semblent être nourris non par l’état de droit, mais par un sentiment antimusulman.” Six ans plus tôt, elle laissait entendre dans le Toronto Star que les Québécois avaient “peur” de voir leur race diluée.

Le 27 janvier, Amira Elghawaby a déclaré sur Twitter ne pas croire “que les Québécois soient islamophobes” et vouloir travailler “avec les partenaires de toutes les provinces et régions pour [s]’assurer de combattre directement le racisme”.

Martin Gauthier

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