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La rédaction de la Télévision française a adopté une résolution de méfiance contre Laurent Gimier

Jeudi 30 juin, la rédaction de la Télévision française a adopté à la majorité un geste de défiance pour le directeur de l'information Laurang Gimier.

France 2, France 3, France L'agent d'information Larangimier a été visé par des mouvements peu sûrs jeudi 30 juin dans une rizière. La question posée aux journalistes était : « Faites-vous confiance à Laurent Gimier pour superviser l'information de France Télévision ? La majorité des rédacteurs ont répondu « non », près de 79,52 % contre 20,48 %. Selon les chiffres communiqués par l'Association des journalistes français (SDJ), le taux de suffrage a été de 71 %, soit 482 votants2.

FranceInfo Seule la rédaction de la chaîne d'information a voté. De juin à septembre 2020, une majorité de 53 % a soutenu les administrateurs. Au contraire, les journalistes de la rédaction numérique de franceinfo.fr ont voté "non" à 93%, les journalistes de France 2 à 86,58% et les rédactions nationales de France 3 à 59% ont exprimé leur méfiance.

La situation tendue de France Télévisions

Ce vote de défiance a été initié en réponse à la situation tendue de la rédaction. Les deux annonces de l'exécutif annoncées officiellement le 23 juin ont donné la parole aux journalistes. Pour cause, ils ont suivi leur stratégie d'épargne financière. Cela s'est déjà beaucoup fait sur les émissions publiques ces dernières années. Le service de renseignement a annoncé qu'il ne renouvellerait pas cinq journalistes en CDD alors que la main-d'œuvre se fait déjà rare. Elle a également fait part de son intention de rediffuser des reportages qui avaient déjà été diffusés durant l'été.

Ces choix très contestés perturbent le travail des journalistes de la télévision française et sapent leur confiance en Laurent Guimier. Dans un contexte incertain, notamment avec la suppression des redevances télévision annoncée par Emmanuel Macron, rédactions et syndicats travaillent de front pour défendre leurs conditions de travail et leurs intérêts. Mardi 28 juin, un appel national à la grève a été lancé par les intersyndicats de l'audiovisuel public (CGT, CFDT, CFTC, FO, SNJ, SUD et UNSA). Le jour qui a marqué le rebond d'une bataille de longue haleine pour l'avenir du groupe public.