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LA LETTRE DU PALAIS. L’hypothèse d’un résultat serré, dimanche, entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau fait planer la menace d’un parti durablement scindé en deux.
Par Nathalie SchuckTemps de lecture : 6 min
« Les Républicains, c'est un peu comme les couples qui ne divorcent pas à cause des enfants. Ils sont coupés en morceaux : une droite conservatrice, une droite populaire et même une droite sociale ! Quelle est la ligne ? » cingle un élu centriste.
À quelques heures du verdict des militants pour la présidence de LR, attendu dimanche 11 décembre au soir, nombre d'élus à droite redoutent que le vote final entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau soit si serré que le parti se retrouve durablement fracturé entre deux camps, l'un retranché à l'Assemblée nationale et l'autre au Sénat.
Au terme d'une campagne interne qui ne fut courtoise qu'en façade, et fort venimeuse en coulisses, certains en viennent même à évoquer le spectre redouté de la guerre Fillon-Copé de 2012, il y a tout juste dix ans.
À L...