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Éric Ciotti et Bruno Retailleau, les deux favoris pour succéder à Christian Jacob en décembre.

DÉCRYPTAGE - Les candidats à la présidence des LR ont deux mois de campagne pour trancher une ligne politique dans un contexte où une partie de leurs électeurs a choisi Emmanuel Macron et où, en Italie, l’union a permis aux droites de l’emporter aux législatives. Leur survie est en jeu.

Fluctuat nec mergitur! Cette locution latine («il est battu par les flots mais ne coule pas»), devise de la ville de Paris, Les Républicains aimeraient en faire la leur. Pour prouver que malgré les échecs à la présidentielle et aux législatives, ils existent encore. La présidente de la fédération LR de Paris, Agnès Evren, avait d’ailleurs choisi une péniche pour recevoir, mercredi 21 septembre, quatre des candidats à la présidence des LR. Aurélien Pradié, Bruno Retailleau, Éric Ciotti et Serge Grouard. Par précaution, elle avait préféré un bateau solidement amarré.

«Ce qui nous pend au nez, c’est la disparition de la droite, estime une élue. On est en mode survie.» Cette inquiétude, même si elle n’est pas relayée par tout le monde, semble largement partagée. Elle est résumée par un militant de cette fédération, totalement désemparé: «Que doit-on faire? Si on part avec Éric Zemmour, on sera trop à droite et si on part avec Emmanuel Macron, on sera trop à gauche!»

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La victoire, dimanche dernier…

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