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Rodéos urbains pratiqués régulièrement pour blessures ou en cas de décès.
© PHILIPPE DESMAZES / AFP
Assassin sur deux roues
Mais parfois il n'y a que des blessés...
Dans la Rome antique, les jeux de cirque suivaient des principes immuables. Gladiator s'affronte dans l'arène. Et d'un coup de pouce, César décida du sort des perdants.
Aujourd'hui, les jeux de cirque reposent sur un principe différent. Les participants ne s'entretuent pas. Ils tuent ou blessent toute personne malheureuse de se trouver sur leur chemin. La route est à eux !
C'est un rituel barbare. C'est la même chose que de mettre le feu à des milliers de voitures le soir du Nouvel An. Plus nous sommes nombreux, plus nous sommes heureux. Dans cette activité, les villes s'affrontent pour compter les voitures incendiées...
A Pontoise, une fillette de 10 ans est écrasée par la vie et une moto est mort. Son petit camarade, âgé de 11 ans, a été percuté par la même moto et souffre d'une fracture du tibia et d'amnésie. A Rennes, un jeune de 18 ans est décédé lors d'un violent rodéo.
La police fait tout ce qu'elle peut pour arrêter cette catastrophe, mais elle ne peut pas faire grand-chose. Je m'abstiens car la poursuite peut entraîner la mort du poursuivant. En Angleterre, qui fait face au même phénomène, la police a le droit de piétiner les motos lors de rodéos sauvages.
En attendant, des "jeunes" se font tuer à coups de Kalash dans Limoges, Lyon, etc... La scène est différente, mais les interprètes sont les mêmes !
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