France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Les Russes n’ont pas le moral, et c’est mauvais pour les ambitions du Kremlin

Société.

Les derniers sondages russes révèlent une forte hausse de l’anxiété dans la société. Elle est notamment due à la mise en œuvre récente de la mobilisation partielle qui vise à envoyer sur le front ukrainien des centaines de milliers de citoyens.

À Saint-Pétersbourg, le 20 septembre, ce panneau promeut l’engagement dans l’armée en affirmant que “servir la Russie est un vrai travail”.
À Saint-Pétersbourg, le 20 septembre, ce panneau promeut l’engagement dans l’armée en affirmant que “servir la Russie est un vrai travail”. Photo Olga Matseva/AFP

Le 29 septembre, les instituts russes d’enquête d’opinion FOM et VTsIOM ont publié les résultats des premiers sondages réalisés après l’annonce de la mobilisation partielle par le Kremlin, le 21 septembre.

Selon ces derniers, relaie le quotidien économique Kommersant, l’annonce a constitué le principal événement de cette semaine-là selon 47 % des personnes interrogées, tandis que la tenue de référendums dans les régions ukrainiennes en passe d’être intégrées à la Fédération de Russie, qui se sont déroulés du 23 au 27 septembre, n’a été citée comme principal événement que par 5 % des sondés.

Les enquêteurs ont également relevé une évolution significative du moral de la société russe : lors du précédent sondage, du 16 au 18 septembre, 57 % des gens affirmaient que leur entourage était plutôt dans un “état d’esprit serein”, contre 35 % qui parlaient “d’anxiété”. Depuis, écrit le titre, “la situation a radicalement changé” : seuls 27 % se sentent “tranquilles”, contre 69 % “anxieux”.

Plusieurs stratégies

Malgré cela, la cote de popularité du pouvoir ne serait pour l’heure que “faiblement touchée” : selon ces sondages, le pourcentage de citoyens estimant que “Vladimir Poutine fait plutôt correctement son travail” est passé de 80 % à 75 %, tandis que ceux qui critiquent son action sont passés de 10 % à 12 %. Le taux de “confiance” accordée au chef du Kremlin a également baissé de 77 % à 74 %.

D’après le politologue Alexeï Makarkine, dont les propos sont relayés par Kommersant, les faibles répercussions des dernières politiques sur les courbes de popularité s’expli

Laurence Habay

Sur le même sujet

Nos services