Lundi 6 février, depuis le domicile de ses parents au quartier de l'Habitarelle, la jeune femme a été accompagnée par une foule nombreuse avant d'être inhumée au carré musulman du cimetière du village.
" Il n'y a pas de mot " souffle Rani, un habitant du quartier de l'Habitarelle et proche de la famille de la défunte devant le cimetière des Salles-du-Gardon baigné de soleil.
Face au drame qui vient de toucher une famille qu'ici tout le monde connaît, une foule considérable de proches, d'habitants ou de simples inconnus a accompagné, lundi 6 février, la dépouille de Sihem Belouahmia. Depuis le domicile familial, installé rue d'Alger dans le quartier de l'Habitarelle, jusqu'à sa dernière demeure, les chants religieux ont scandé la marche blanche en mémoire d'une enfant sans histoire. " Ici, c'est une grande famille, seuls les noms changent et tout le monde se connaît " témoigne l'artisan en charge de la préparation de la tombe. Une communauté ainsi sous le choc qui a offert par ce témoignage de solidarité un baume à la douleur de parents et de trois frères.
