France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Les tableaux de Liz Mosa représentant Angoulême ont la cote

Les tableaux de Liz Mosa représentant Angoulême ont la cote
Liz Mosa a peint sa vision du musée et de la cathédrale, entre couleurs et nuées de chauves-souris.

Photo CL

Par Léa SOULA, publié le 26 novembre 2022 à 10h45.

Liz Mosa, nouvellement cotée, expose et vend ses toiles, dont certaines représentent Angoulême, dans la boutique Nizia et moi près de la place Louvel à Angoulême.

La nouvelle artiste cotée affiche un grand sourire. Liz Mosa, artiste angoumoisine, figure depuis peu dans le dictionnaire des artistes cotés de Drouot. « Un commissaire-priseur m’a contactée, j’ai cru à une arnaque...

La nouvelle artiste cotée affiche un grand sourire. Liz Mosa, artiste angoumoisine, figure depuis peu dans le dictionnaire des artistes cotés de Drouot. « Un commissaire-priseur m’a contactée, j’ai cru à une arnaque », confie la peintre. Mais non. La voilà « sortie de l’anonymat » et repérée par les collectionneurs. « J’avais ce cliché en tête, comme quoi un artiste est coté quand il est mort. Il faut croire que ce n’est pas vrai », rit-elle.

Une belle reconnaissance, qui tombe à point nommé avec l’installation de ses œuvres dans la boutique Nizia et moi, place Louvel. Sa série en cours : les rues et monuments d’Angoulême. Un tableau représentant le musée et un deuxième, sur l’église d’Obézine, sont d’ailleurs en vente dans la boutique. Les monuments, tordus sous ses coups de pinceaux et colorés, ont été immortalisés de nuit. Prochaine peinture : « les Halles d’Angoulême et les petites rues. La ville offre tellement de possibilités, avec son côté atypique. Mais je veux faire ça à ma façon. » Avec son côté loufoque, et surtout libre.

Maisons tordues et chauves-souris

Ses autres tableaux, de toutes les tailles, et ses masques sont d’inspiration africaine. « Ce sont mes nouvelles créations », détaille-t-elle. Une couleur de plus sur sa palette, elle qui aime découvrir ou redécouvrir de nouvelles techniques, comme la gravure sur bois. « D’ailleurs, je reviens de plus en plus vers le style réalisme, dernièrement », songe-t-elle.

Pas si simple à voir au premier coup d’œil. Sur ses toiles, colorées et vives, des femmes rêvées, des corps découpés, des animaux « qu’on n’aime pas trop, comme des corbeaux ou des chauves-souris ». Des crânes, aussi. Le tout, sur un fond noir. « Ça permet de bien contraster. » Au fil de ses toiles, c’est un monde onirique et mystérieux qui se dessine. Ce côté intrigant, faussement naïf, se retrouve dans toutes ses séries : « Mythologie », « Hommage aux peintres » et « Sous les toits ». Comptez entre 200 et 1 800 euros pour une toile. « Ma peinture est instinctive. Si je dessine des animaux qui font peur, c’est simplement parce qu’ils me plaisent. Je me laisse emporter, je dessine comme un enfant. »